mardi 31 mars 2015

Comment évaluer soi même la sévérité de sa maladie ?


 
 
Ce qui compte le plus c’est la douleur, la suppuration et tout ce que cela entraine dans la vie de tous les jours comme souffrance physique et psychique; une façon d’évaluer est alors de juger l’intensité de la douleur de 0 (pas de douleur) à 10 (la plus forte douleur imaginable) ; puis la "permanence" (ou la "durée") de la douleur de « tous les jours » à « 2-3 jours par mois »
On peut multiplier l’ « intensité » par la « durée » et obtenir ainsi un chiffre qui rende compte du fardeau que représente la douleur.
Le même calcul peut se faire pour la suppuration ; c’est un peu plus difficile pour chiffrer l’intensité mais on y arrive.
Bien sur ces chiffres ne rendent pas compte de tout ce qui perturbe la vie ; c’est pour cela que l’on a fabriqué des indices de qualité de vie explorant par 8 à 40 questions les divers domaines de l’existence ; ces indices sont intéressants mais peu pratiques à utiliser régulièrement.
Dans la pratique quotidienne la mesure de la douleur et de la suppuration sont utiles pour le patient lui-même qui peut mieux suivre l’évolution de sa maladie ; ils sont également utiles pour le médecin dont les instruments d’évaluation et de surveillance (que nous verrons dans un autre message) ne peuvent pas prendre en compte  ces éléments essentiels de la gêne subie.
 
 


 

lundi 23 mars 2015

Faut-il interdire (bis) ? NON ! réponse au commentaire


Merci de votre commentaire ; il confirme mon propos : OBSERVEZ VOUS !  Si chez vous les sous-vêtements en nylon provoquent des poussées, n’en mettez pas ; mais ne généralisez pas : beaucoup de patients n’ont absolument pas observé ce phénomène et peuvent continuer à s’habiller comme ils le souhaitent ; c’est la même chose pour le rasage, les antiperspirants etc

Autrement dit, il y a des choses que les médecins ont appris par des études et pour lesquelles ils peuvent et doivent donner des conseils : c’est le cas pour le surpoids et le tabac ; c’est aussi le cas pour le choix des traitements; pour d’autres choses, l’expérience personnelle est irremplaçable.

L’arrogance qui consiste à croire et à faire croire que l’on sait tout et que l’on a réponse à tout  est un faute majeure de certains médecins …. et de certains patients.

vendredi 20 mars 2015

que faut-il s'interdire quand on a la maladie de Verneuil?

RIEN!!
les interdictions sont souvent faites par des gens qui ne savent pas quoi conseiller.
interdire les déodorants et les anti-transpirants? il est montré que ça ne change rien.
utiliser seulement des sous-vêtements en coton?  c'est une vieille "lune": le nylon (et les textiles modernes)n'ont jamais fait de mal à personne.
Les régimes? on a déjà parlé: seul un régime amaigrissant est utile quand il existe un fort surpoids.
l'interdiction d'alcool? je ne recommande pas d'en abuser mais cela ne change rien à la maladie
Les épilation à la cire ou mécaniques? commencez par voir par vous même si cela vous provoque une poussée; ce n'est pas le cas habituellement; il arrive que cela soit suivi de "folliculites" (petits boutons autour des orifices des poils); si c'est le cas et que c'est gênant vous ne recommencerez pas; vous en savez autant que n'importe qui sur le sujet, ce n'est pas la peine de demander conseil.
Les vêtements serrés? la encore observez par vous même! certains ont observé des poussées là où le vêtement serrait, d'autres patients n'ont pas constaté cela mais seulement un accentuation de la douleur quand le sous-vêtement appuyait sur la lésion: c'est logique!
Cessez d'écouter les donneurs de conseils ; observez ce qui vous arrive mais méfiez vous des coïncidences: ce n'est pas parce qu'il y avait éclipse de soleil aujourd'hui que vous avez fait une poussée.