Comment évaluer soi même la sévérité de sa maladie ?
Ce qui compte le
plus c’est la douleur, la suppuration et tout ce que cela
entraine dans la vie de tous les jours comme souffrance physique et psychique; une façon d’évaluer est alors de
juger l’intensité de la douleur de 0
(pas de douleur) à 10 (la plus forte douleur imaginable) ; puis la
"permanence" (ou la "durée") de la douleur de
« tous les jours » à « 2-3 jours par mois »
On peut
multiplier l’ « intensité » par la « durée » et obtenir
ainsi un chiffre qui rende compte du fardeau que représente la
douleur.
Le même calcul
peut se faire pour la suppuration ;
c’est un peu plus difficile pour chiffrer l’intensité mais on y arrive.
Bien sur ces
chiffres ne rendent pas compte de tout ce qui perturbe la vie ; c’est pour
cela que l’on a fabriqué des indices de qualité
de vie explorant par 8 à 40 questions les divers domaines de
l’existence ; ces indices sont intéressants mais peu pratiques à utiliser
régulièrement.
Dans la pratique
quotidienne la mesure de la douleur et de la suppuration sont utiles pour le
patient lui-même qui peut mieux suivre
l’évolution de sa maladie ; ils sont également utiles pour le médecin
dont les instruments d’évaluation et de surveillance (que nous verrons dans un
autre message) ne peuvent pas prendre en compte
ces éléments essentiels de la gêne subie.